Bonjour à vous,
Comme chaque semaine, un petit mail pour vous donner envie de découvrir des livres…
Bonjour à vous,
Comme chaque semaine, un petit mail pour vous donner envie de découvrir des livres…
L’homme au Grand-Bi de Uwe Timm (Le Nouvel Attila - Prix soldé 5,00€)
Le village de Cobourg en Bavière se trouve chamboulé lorsque le naturaliste Schroeder, utopiste dans l'âme, y importe un véhicule dont il entend bien démocratiser l'usage: le grand bi. L'invention provoque des bouleversements de société, de moeurs, de mentalités et dans les rapports hommes femmes un peu trop avant-gardistes pour être acceptés. Une version sportive de la querelle entre anciens et modernes.
La balade des pas perdus de Brooke Davis (Fleuve Edition - Prix soldé 5,00€)
À sept ans, Millie a déjà vu pas mal de Choses Mortes. La première, c'était Rambo, le chien. La vingt-neuvième, une mouche. Au numéro 28 de son Livre de Choses Mortes, Millie a écrit : « MON PAPA ». Voilà deux jours que la fillette, cachée dans un rayon de supermarché, attend que sa mère revienne la chercher. Ce ne sera pas sa mère mais Karl, dit «le Dactylo», veuf en cavale depuis qu'il a fui sa maison de retraite. Et puis Agatha Pantha, la vieille voisine acariâtre qui a du poil au menton. Il faut bien l'avouer: ces trois perdus-là se sont trouvés. Pour rattraper la mère de Millie, il n'est pas un vol, un incendie, une poursuite en bus, une bagarre de bar qui arrêtera ce trio infernal, quitte à mettre une jolie pagaille dans tout l'outback australien. Et, au passage, ré-enchanter la vie. Parce que les pas perdus vont toujours quelque part.
Une histoire de la lecture de Alberto Manguel (Actes Sud - Prix soldé 5,00€)
Célébration heureuse de la plus civilisée des passions humaines, qualifiée par george steiner de "lettre d'amour à la lecture", cette histoire écrite du côté du plaisir et de la gourmandise est un livre savant qui se lit comme un roman d'aventures. Parti à la recherche des raisons qui ont fait aimer le livre à travers les âges - et parfois l'ont fait cible d'exécuteurs totalitaires - l'auteur entreprend en effet un voyage dont chaque étape lui est occasion de détours, de visites, de réflexions. la ferveur d'alberto manguel est si communicative que l'on se prend à être impatient de la suite comme s'il y avait une intrigue en cours. et il y en a une... En effet, cette histoire de la lecture est aussi une histoire du lecteur, de sorte que la passion qui la sous-tend s'accompagne d'une véritable étude de moeurs - moeurs des scripteurs, des passeurs, des liseurs, des lecteurs.
Baronne Blixen de Dominique de Saint Pern (Stock - Prix soldé 5,00€)
Karen Blixen. Oui, mais laquelle? La chasseresse africaine de Mbogani, sa ferme au Kenya? La baronne recevant les têtes couronnées à sa table africaine ou dans sa demeure, plus austère, de Rungstedlund, au Danemark? Tanne (son surnom), l'amoureuse contrariée, l'amante, la passionnée dont le corps tordu par la syphilis sut retenir Denys Finch-Hatton avant qu'il ne disparaisse dans un accident d'avion? La baronne écrivain, entrant à près de 50 ans en littérature comme dans le caveau d'une gloire tardive, l'auteure mondialement lue de La Ferme africaine (1937), des Sept contes gothiques (1934) ou du Dîner de Babette (1958), dont la reconnaissance n'effacera jamais tout à fait le regret des lumières rouges de l'Afrique ? La baronne vieillissante, muse tyrannique d'un groupe de poètes dont elle idolâtra, dernière farce tragique, le plus brillant d'entre eux, Thorkild ? Pas une Karen Blixen, donc, mais une multitude. Aidée par une documentation maîtrisée, des voyages au Danemark et en Afrique, en immersion dans l'oeuvre de la baronne, Dominique de Saint Pern ressuscite non seulement la femme et l'écrivain, l'amante et la diablesse, mais aussi l'âme de cet âge d'or où l'on savait aimer, écrire, et mourir en beauté.
RDV à 19h30 (on revient aux horaires et jours normaux)
Thèmes (il y en a quatre car le mardi 14 juillet étant férié, nus ne pourrons pas nous retrouver ce jour-là):
Ce sera à vous de choisir! Une fois décrit, vous pourrez en parler et/ou lire un extrait qui vous a touché.
RDV uniquement sur notre salon en visio: https://meeting.rezopole.net/clubdelecture sans inscription.
Dès septembre nous reprendrons nos rendez-vous mensuels du premier mardi à 19h30 à la librairie (et toujours en visio).
Pour cette séance nous avons évoqué :
Coup de cœur de Cannelle: Suite à ma lecture du livre d’Anthony Browne, Une autre histoire, je me suis penchée sur le conte de Boucle d’Or. Et il se trouve que j’en ai découvert une toute nouvelle version réalisée par Byron Barton. A nouveau, les ours sont à l’honneur!
La famille ours décide de partir en promenade en attendant que leur chocolat chaud refroidisse. C’est alors qu’une étrange jeune fille aux cheveux d’or s’introduit dans la maison. Elle boit leur douce et réconfortante boisson, s’installe dans leur fauteuil et s’endort dans le lit de petit ourson. Leur promenade terminée, les trois ours reviennent à la maison et y découvrent une bien étrange personne…
Une belle interprétation du conte de Boucle d’Or qui ravira les plus petits avec ses couleurs acidulées et son texte court. Quant aux oursons, ils seront enchantés d’être les personnages centraux de cette jolie histoire.
Coup de cœur de Magali: Voici enfin le troisième tome des aventures d’Aurel Timescu, qui comme son nom ne l’indique toujours pas (!), est un consul qui représente la France à l’étranger (l’Azerbaïdjan). Cette fois-ci, il a la chance d’arriver dans un pays plutôt accueillant, où même ses collègues lui semblent sympathiques. Mais cette impression ne dure que jusqu’à l’arrivée de l’ambassadeur qui s’était absenté suite à la mort de sa femme dans un tragique accident. Ce dernier le reçoit et l’humilie avant de le menacer de le virer, hors de question pour lui de garder un homme comme Aurel, avec de telles capacités (oui mais auxquelles fait-il allusion?) sous ses ordres. Aurel est donc privé de tâche consulaire jusqu’à nouvel ordre, ce qui le satisfait tout à fait en fait et lui laisse du temps pour sa passion: enquêter. Mais sur quoi? Sur la mort de la femme de l’ambassadeur bien sûr!
C’est toujours un plaisir d’ouvrir un roman policier de Jean-Christophe Rufin. Un ambassadeur despotique, un secret caché, des sénateurs joviaux, un mystérieux businessman, de la musique, des cafés presque parisiens, une collègue vive d’esprit et une autre un peu intrusive font de ce roman d’enquêtes un bon livre pour les vacances ou le week-end, car croyez-le, il se dévore en deux jours!
Coup de cœur de Magali: Joséphine est une jeune fille qui s’intéresse aux sciences. Curieuse, elle dévore les livres et les sites internet de médecine, de biologie et d’expériences scientifiques. D’ailleurs, Pitch, son chien est l’un de ses cobayes préférés, ainsi que Sophie sa maman et souvent elle-même, il faut bien l’avouer. Tout est retranscrit dans ses nombreux cahiers. Un après-midi, alors, qu’elle tâte son chien, elle sent une boule dure, panique et décide de l’emmener en urgence chez le vétérinaire. C’est ainsi que son chemin croise celui d’Alek qui la rassure et lui fait découvrir un nouveau domaine scientifique, celui des vétérinaires.
Roman amusant, tendre sur les relations entre êtres humains. Pas toujours facile pour une mère célibataire comme Sophie d’élever seule sa fille adorée. Quelles décisions prendre lorsque la vie menace de tout changer? Et pourquoi, lorsque le livre est fini, l’envie d’adopter un animal de compagnie se fait autant ressentir? :-)
Coup de cœur de Céline: Nous sommes au XIXe siècle, en pleine Angleterre victorienne. A la faveur d’un déménagement, Margaret Hale quitte son Sud douillet pour découvrir le Nord qu’elle ne connaît pas. La jeune femme va se trouver confronté à une dureté qui va la transformer à jamais.
L’atmosphère, les personnages, la dure réalité économique et sociale, l’immigration irlandaise, la révolution industrielle, les descriptions sociétales, le souffle romanesque insufflé par les INOUBLIABLES Margaret Hale et John Thornton…
Dans la même veine que Joe dans “Les quatre filles du Docteur March” de Louisa May Alcott ou Elizabeth Bennet dans “Orgueil et préjugés” de Jane Austen, Elizabeth Gaskell nous dresse le portrait d’une fille de pasteur gracieuse, intelligente, audacieuse, courageuse, généreuse bien qu’impulsive et obstinée qui tente de s’affirmer comme elle peut à une époque où les femmes n’étaient pas encore vraiment considérées à leur juste valeur. Un certain féminisme avant l’heure somme toute.
A noter la magnifique traduction de Françoise du Sorbier!
Coup de cœur de Camille: J’ai toujours admiré les girafes. Leur prestance, leur long cou, leurs tâches si caractéristiques… Je les trouve impressionnantes. Oui mais voilà ça, c’était avant Edouard.
Edouard, girafe de son statut, n’aime pas son cou… Trop long, trop haut, trop élancé, trop bariolé, trop COU. Il a tout essayé pour le masquer : écharpes, nœuds papillons, cravates, se cacher derrière un arbre ou un buisson, dans un fossé ou encore sous l’eau. Rien à faire, son cou le complexe! Tout le monde ne voit que ça. Le zèbre lui est à la pointe de la mode avec ses rayures, l’éléphant est gracieux malgré son imposante taille. C’est bien simple, les cous des autres sont bien plus beaux et nettement moins voyants! Oui mais voilà ça, c’était avant qu’Edouard ne rencontre Marcel la tortue.
Une couverture qui attire immédiatement l’œil, un titre accrocheur, Edouard la girafe a peut-être le blues mais pas nous durant notre lecture! Une première lecture accessible qui allie le texte et des jeux sur les illustrations. Voilà une jolie histoire sur l’acceptation de soi qui fera rire et sourire nos lecteurs en herbes et même les plus grands. Plus qu’une envie après notre lecture, découvrir Banquise blues, un autre récit de nos auteurs, illustrateurs!
Émetteur du verbatim: François C.
Où EN SOMMES-NOUS?
Survie individuelle et survie de l’espèce
Rien n’interdit en effet que nous puissions disparaître en tant qu’espèce, alors qu’à titre individuel nous n’avons jamais vécu aussi longtemps en bonne santé.
La capacité de charge d’une espèce
Pour cet environnement, dont nous devons respecter la capacité de charge, il est déjà bien tard: il était vulnérable, il est désormais encore davantage fragilisé. Notre survie, malgré la générosité de la Terre à notre égard, n’est assurée que dans une bande extrêmement étroite.
Le genre humain est sociable
La solidarité reprend toujours ses droits. Et heureusement pour nous, car dans la période de turbulences qui s’ouvre, il sera crucial qu’elle revienne au premier plan en toutes circonstances.
Le genre humain est «opportuniste»
Nous sommes une espèce qui, devant l’obstacle, ne s’entêtera pas, mais mettra plutôt en peu de temps au point une nouvelle stratégie.
Le genre humain est «colonisateur»
Mais nous sommes aussi une espèce colonisatrice…
Gérer la capacité de charge
Nous sommes arrivés au moment où notre inclination colonisatrice nous mène aux limites, aux frontières de la capacité de charge de notre environnement.
Il faut que nous changions, mais nous sommes très différents
Les exemples abondent de coexistence pacifique dans la vie quotidienne entre ennemis irréductibles sur le plan des idées.
Mille ans ne suffisent pas à nous faire abandonner nos croyances
L’éthique pourrait-elle nous sauver?
Modifier les comportements sans changer les croyances
Il est impératif de parvenir à orienter la réflexion de tous sur la menace imminente d’extinction et que chacun concentre tous ses efforts à assurer la survie de l’espèce.
LA TECHNOLOGIE SERA-T-ELLE NOTRE SAUVEUR OU NOTRE FOSSOYEUR?
Qu’est-ce que la technologie? Pourquoi l’avons-nous engendrée?
Ambivalence: nous disons à la fois que les machines produisent de l’artificiel et qu’elles sont elles-mêmes de l’artificiel… La technologie: capacité d’être l’instrument même de la perfectibilité, et pouvant aussi bien être à l’origine de l’anéantissement définitif de l’humain.
Nous réconcilier avec notre nature technicienne
Nous avons été incapables d’intégrer ces révolutions technologiques dans une représentation du monde correctement mise à jour.
NOS GOUVERNEMENTS TELS QU’ILS SONT
Comparer 2020 à 1935?
L’horizon se révèle très sombre. Le sentiment d’être dans l’impasse est omniprésent. Le système est à bout de souffle et révèle ses contradictions. Les forces politiques n’arrivent plus à se réinventer, mis à part dans le fascisme.
Gouvernements inefficaces vs populisme
Envisagé sans préconceptions, le populisme s’assimile à la variété «en col bleu» du même libéralisme dont les gouvernements prétendument «centristes» offrent la variété «en col blanc».
Les parlementaires: une classe autocentrée et conservatrice par nature
La classe parlementaire constitue en soi un facteur d’inertie et de conservatisme foncier… faisant d’elle le contraire même de celle sur qui il faudrait compter dans une période de crise où le changement de cap radical sera impératif.
Prisonniers du cadre
Des administrations et des gouvernements qui, du fait de leur mode de fonctionnement présent, sont incapables de sortir du cadre. Le choc sera rude.
NOS GOUVERNEMENTS TELS QU’ILS DEVRAIENT ÊTRE
La rationalité des fins et la rationalité des moyens
Dans cette logique de rationalité des moyens, il n’est plus question d’un objectif que nous nous serions fixé, mais d’un simple constat pragmatique du résultat obtenu… C’est d’avoir fait de cette logique de boutiquier le principe de gestion des Etats qui nous a conduits à la catastrophe.
Réinstaurons la logique des fins
Seule une rationalité des fins devrait être à l’œuvre dans la réalisation des objectifs assignés à l’Etat.
CRISE ECOLOGIQUE: LE PLUS IMMINENT DES RISQUES EXISTENTIELS
Que sont les risques existentiels?
C’est un risque mettant en péril l’intégralité de l’espèce humaine, son existence y est remise en cause à titre définitif.
Les types de risques existentiels
Les «risques cosmologiques» (forces cosmiques: volcans, pandémies…); les «couplages agent-outil» (individu délibérément mal intentionné aux commandes de technologies avancées potentiellement dévastatrices); les «conséquences imprévues» de nos modes de vie (dérèglement climatique).
La destruction déjà bien entamée de notre environnement
Plus d’un demi-million d’espèces terrestres peuvent déjà être considérées comme des «espèces mortes ambulantes» si leurs habitats ne sont pas restaurés.
Sombre horizon pour les décennies à venir
Toujours garder à l’esprit que ce qui nous attend est certainement bien pire encore que les prévisions cataclysmiques mentionnées ici.
Les êtres humains ne sont pas naturellement outillés pour se soucier de la survie de l’espèce
Voilà plus de trente ans que nous vivons à crédit sur la planète Terre. Chaque année, le «jour du dépassement» se rapproche davantage du début de l’année.
Nous nions la réalité
Comment faire pour «donner à voir» la crise climatique? Comment faire pour que nous nous rendions compte des dangers véritablement à l’œuvre?
La rationalité économique face à l’urgence climatique
A la «valeur» économique, il s’agit d’opposer les valeurs… Pourquoi l’humanité doit-elle être une fin en soi? Car les êtres humains sont dotés d’une dignité et non pas d’un prix. Le prix s’applique aux objets interchangeables, comme les marchandises. La dignité concerne ce qui est sans équivalent… Tout être digne a le droit au respect: les êtres humains à titre individuel, l’espèce humaine, la vie et son environnement.
LES ATTITUDES POSSIBLES FACE AU RISQUE D’EXTINCTION
La culture populaire nous montre qui nous sommes
Il existe une tradition dans l’université, de ne retenir de la distinction entre la haute (higbbrow) et la basse culture (lowbrow) que la première.
Le film ajoute à l’évocation d’un danger sa représentation visuelle
Le cinéma peut mettre en scène des événements, des circonstances, dont nous sommes peut-être conscients de l’éventualité, mais dont une représentation à proprement parler nous manque.
Cinq films:
Le dernier rivage (1959): une guerre nucléaire.
Terminator (1984): les machines désormais autonomes se débarrassent des hommes, devenus un fardeau pour elles.
Elysium (2013): tandis que les pauvres s’entre-déchirent sur une Terre dégradée, les riches, devenus immortels, bénéficient d’une vie idyllique dans une station spatiale.
Interstellar (2014): la Terre ayant été rendue par nous inhabitable, le salut du genre humain réside dans la colonisation d’autres mondes.
Colossus (Le cerveau d’acier) (1970): nous avons confié la gestion de nos guerres à des ordinateurs intelligents qui prennent le pouvoir et nous imposent la paix, au prix cependant de notre liberté.
Nos réponses face à la menace d’extinction
La ruse de la Raison: chaque sujet est le siège individuel de sa propre ruse de la Raison, i.e. leurré quant à ses propres objectifs, ceux-ci résultant d’un difficile compromis entre motivations inconscientes et projets délibérés.
Les individus isolément n’y peuvent rien: la raison? Nous dépendons tous d’un cadre «socio-technique» qui nous dépasse, fondé sur la consommation massive d’énergie.
Etatisme et citoyennisme: L’étatisme est la croyance que l’Etat peut tout, sur tous les fronts en même temps. Mais c’est surtout la croyance que l’Etat est par nature tourné vers l’intérêt général.
Le citoyennisme affirme que c’est aux citoyens de s’organiser entre eux pour être directement acteurs du changement attendu.
Le citoyen a besoin de l’Etat: sécurité, justice et «bonne vie»: les trois aspirations fondamentales du «petit homme» (Wilhelm Reich).
L’Etat a besoin du citoyen: le citoyen a le pouvoir de presser les Etats à agir. L’inaction climatique causée par l’absence d’intérêt citoyen. L’action climatique: le réveil nécessaire du citoyen.
Connaissance implicite de l’urgence par le citoyen, propositions explicites par l’Etat et action conjointe: le citoyen attend que la réponse vienne des décideurs, car seul il ne peut rien. Il attend aussi que l’Etat explicite sa demande et prépare concrètement le plan adéquat pour atteindre cet objectif. Le citoyen dresse la liste des objectifs, l’Etat doit en fournir le moyens.
POUR UN EFFORT DE GUERRE ECOLOGIQUE
Sommes-nous prêts pour un retour à la planification?: Un seul pays au monde dispose encore aujourd’hui d’un système de planification bien huilé et en bon état de marche: la Chine.
Que voulons-nous?: le droit à l’accès aux ressources fondamentales pour tous, le droit égal à l’exercice de ses capacités, le droit commun à une «vie bonne». Deux impératifs catégoriques: écologique et social.
Y mettre les moyens: nous avons techniquement les moyens de construire une société durable en accord avec les objectifs climatiques.
L’insuffisance de la réponse libérale: une transition écologique à la hauteur des enjeux exige une transformation radicale de nos sociétés et de nos habitudes.
L’imprévisibilité de la réponse révolutionnaire
Capitalisme, économie de marché et libéralisme comme sources de la destruction de l’environnement: dans la question écologique, tout comme dans la question sociale, l’alliance du capitalisme, de l’économie de marché et du libéralisme nous mène dans l’impasse. Il s’agit enfin de la dépasser.
D’une économie capitaliste à une économie humaniste: stipuler qu’existent sur un plan comptable trois éléments à mettre au passif, car il n’y a pas d’économie florissante sans intégration harmonieuse des trois apports qu’offrent à la firme sa fortune propre -seule prise en compte jusqu’ici-, l’homme et la nature… Le premier principe fondamental de la comptabilité devrait être la préservation non seulement de l’argent, mais aussi de l’homme et de la nature qui l’environne et à laquelle il appartient.
D’une économie de marché à une économie mixte: l’économie mixte peut être définie comme le fait que le secteur public a une place non négligreable dans l’activité économique par rapport au secteur privé.
Du libéralisme à la planification économique: l’économie dirigée est ainsi le système économique qui guiderait l’entreprise publique et privée vers l’exécution d’un plan général fixé par une autorité reconnue d’un commun accord.
Ce que nous entreprenons aujourd’hui ne s’est jamais fait!? Détrompez-vous!
La planification soviétique: l’échec d’une planification impérative.
La planification indicative «à la française» (1946 – 2006): l’équilibre fragile entre libre entreprise et intérêt général.
La planification chinoise après Deng Xiaoping: un «capitalisme d’Etat».
L’économie de guerre des Etats-Unis (1941 – 1945): le dirigisme au pays du libéralisme.
L’économie de guerre de la Grande-Bretagne (1940 – 1945): le système «Utility».
Les leçons à retenir du passé: a) établir une hiérarchie claire entre les différents niveaux de planification, mais aussi entre les différentes priorités; b) risque que le dirigisme bascule dans l’autoritarisme et un contrôle total de la vie économique; c) l’effectivité de la norme, notamment en interdisant les pratiques les plus superflues ou les plus contraires aux objectifs du plan.
Financer la transition écologique: l’exemple du financement de la Seconde Guerre mondiale; le financement de la transition écologique comparable à la seconde révolution industrielle; les fonds de pension sont une source de financement titanesque.
Le rôle de l’intelligence artificielle dans la planification: les apports du machine learning, technologie mûre aux applications infinies; ceux du big data et du deep learning.
Une planification internationale efficace est-elle possible?: l’exemple de la protection de l’Antarctique; l’exemple de la lutte contre le trou dans la couche d’ozone.
Le moment Pearl Harbor: notre société est certainement plus psychologiquement prête qu’on ne le croit pour une telle transformation en profondeur. Aussi ne tardons-plus, mobilisons-nous contre le dérèglement climatique et la perte de la biodiversité, condition de la survie de l’espèce!
COMMENT SAUVER LE GENRE HUMAIN
Quel modèle économique pour une société écologique?
Concilier, sur le plan politique, libéralisme économique et préservation de l’environnement débouche nécessairement sur l’inaction écologique. L’environnement est sacrifié sur l’autel de la sacro-sainte équation «business + croissance = emploi + élection».
La «science économique» propose des modèles erronés
Les agents ne sont ni libres, ni égaux, ni indépendants les uns des autres… De manière générale, toute dépendance est en réalité une interdépendance.
Feuille de route
Nous avons les moyens de changer le cours de l’Histoire
Nous sommes en possession de tous les outils qu’il faut pour lutter contre notre extinction.
Sortir du fatalisme et renouer avec l’optimisme
A l’homme ou la femme accablé par la mélancolie, tout défi paraît insurmontable. A la femme ou l’homme clairvoyant, rien au contraire n’est impossible. Et le même principe vaut pour une nation ou pour l’espèce humaine dans son ensemble.
Que la fête continue!
De quel droit pourrions-nous priver des générations futures d’hommes et de femmes d’avoir leur fenêtre de temps, même étroite, d’accès au monde?
Vivons-nous une crise existentielle salutaire?
Il est l’heure de passer à l’action. Le moment est à l’entreprise collective! Il est l’heure de se défaire de la mollesse, de l’indifférence, de la résignation, de cette apathie généralisée. En avant, toute!
Il n’est plus l’heure de réfléchir, mais de se retrousser les manches
Si vous êtes: collégien ou lycéen…; étudiant…; citoyen…; agent public…; maire ou élu local…; ministre, Premier ministre, président de la République ou chef de l’Etat…; présidente de la Commission européenne…; secrétaire général des Nations unies…
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