Quelques poches à emmener pendant ses vacances
Ce que je sais de toi d’Éric Chacour (Folio - 9,50€)
«Ali te fascinait. Il y avait chez lui une liberté absolue, une absence de calcul, une exaltation du présent. Il n’était lié par aucun passé et ne concevait pas l’avenir à travers les mêmes contraintes que toi. Il se contentait de vivre et tu te surprenais parfois à espérer que vivre serait contagieux.» Dans le Caire des années 1980, Tarek est un jeune homme à l’avenir tout tracé. Après avoir repris le cabinet médical de son père, il s’apprête à épouser Mira, son amour de jeunesse. Mais, en ouvrant un dispensaire dans le quartier défavorisé du Moqattam, Tarek fait la connaissance d’Ali. Cette rencontre inattendue ne tarde pas à ébranler ses certitudes… De l’Égypte au Canada, ce roman, fait de dévoilements successifs, nous entraîne à la suite d’un homme en quête d’une vérité aussi brûlante que libératrice.
Les yeux de Mona de Thomas Schlesser (Livre de Poche - 10,90€)
Cinquante-deux semaines : c’est le temps qu’il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde. C’est le temps que s’est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l’initier, chaque mercredi après l’école, à une oeuvre d’art, avant qu’elle ne perde, peut-être pour toujours, l’usage de ses yeux. Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg. Ensemble, ils vont s’émerveiller, s’émouvoir, s’interroger, happés par le spectacle d’un tableau ou d’une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona découvre le pouvoir de l’art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle à jamais.
Une ode à la beauté et une magnifique leçon d’humanité. Gwénaëlle Loaëc, Le Parisien.
Un conte universel. Christophe Henning, La Croix.
Un roman virtuose. Michel Guerrin, Le Monde.
Ma reine de Jean-Baptiste Andrea (Folio - 8,50€)
«Grâce à Viviane j’étais devenu immense, j’avais touché le ciel d’une main et la terre de l’autre. Le monde avait retrouvé sa reine et c’était grâce à moi.»
Été 1965. Shell s’enfuit de la station-service où il a grandi avec ses parents. Sur le plateau qui surplombe la vallée de l’Asse, seuls se déploient le silence et les odeurs du maquis. Une fille, comme un souffle, vient à sa rencontre. Avec elle, tout s’invente et l’impossible devient vrai.
Dans l’univers fulgurant de Viviane, Shell ne se sent plus différent. Alors par jeu, par amour, il lui obéit, sans s’apercevoir que son dévouement le conduit bien au-delà de ce qu’il avait imaginé.
Nevada d’Imogen Binnie (Folio - 9,50€)
Maria, jeune libraire à New York, porte un prénom féminin depuis qu’elle a eu le courage de fuir la ville égarée de Pennsylvanie où elle a grandi et de s’affranchir du corps assigné à sa naissance. Cependant, malgré sa transition si libératrice, Maria ne peut s’empêcher de sentir que sa vie lui échappe. Sur un coup de tête, elle décide de prendre la route, direction le Grand Ouest.
Roman devenu culte aux États-Unis, Nevada nous embarque dans un foisonnant voyage intérieur qui explore toute la complexité d’une transition, avec sensibilité et mordant.